La justice version Québécoise...

vendredi 22 mai 2009

Précisions nécessaires à l'intention du public avisé...

En rédigeant le présent blog, il semble que Daniel Bédard a fait vibrer une corde sensible au sein de l’appareil gouvernemental. Les gens impliqués dans cette vaste entreprise de corruption disposent manifestement d’antennes au sein de la magistrature si on en juge par le caractère sévère de la sentence imposée à M. Bédard, soit une peine de 54 mois de détention à laquelle, en bon prince des ténèbres, le juge Richard Mongeau, un être sulfureux au passé ténébreux, a accepté gracieusement de soustraire les quelques 13 mois comptabilisés en double parce qu’écoulés en détention préventive, essentiellement à l’Institut Philippe-Pinel.

Les internautes les plus perspicaces vont comprendre à la lecture du présent commentaire émanant directement de M. Bédard les véritables enjeux derrière le présent débat et seront en mesure par la suite d’en tirer leurs propres conclusions. Un ministre, une couronne, 2 juges et un jury corrompus : tout ce beau monde venant coiffer 6 ans de désordre procédural et de mesures arbitraires destinées à couvrir le popotin de Pierre Sicotte, l’ingénieur fautif auteur du mensonge éhonté à la source de cette virevoltante saga qui refuse obstinément de reconnaître ses impairs. Son mensonge grandiloquent aura fait passer Daniel Bédard plus de 33 mois à ce jour derrière les portes closes.

Le juge est corrompu en ce sens qu’il a présidé un procès durant lequel aucun élément tangible de preuve digne de ce nom n’a été produit. Le verdict absurde qui en résulte aura pour conséquence de prolonger d’un autre 28 mois de réclusion l’atteinte illicite et volontaire du ministère public à l’endroit de M. Bédard. Rappelons que pour l’extirper des tourments infligés par les charlatans de l’Institut Pinel, il aura fallu l’intervention énergique du Doc Mailloux dont la contre-expertise a convaincu le tribunal de l’état mental équilibré de l’accusé. En plus de l’expertise effectuée par le Doc Mailloux, Kim Bédard-Charest, une psychiatre rattachée à l’Institut Pinel, en est arrivée à une semblable conclusion, à savoir que Daniel Bédard ne souffrait d’aucun trouble mental justifiant sa mise au rancart pour une soi-disant inaptitude à comparaître. Précisons que Pinel a été fautif sur toute la ligne dans cette affaire en produisant des expertises complaisantes destinées à couvrir la prévarication des mandarins de l’État. Par simple inférence, nous sommes en mesure de déduire que M. Bédard fut détenu illégalement à l’Institut Pinel sans aucune raison si ce n’est de lui interdire de révéler au grand public les véritables raisons de l’effondrement du viaduc de la Concorde et l’entreprise de maquillage connu sous le nom de Commission Johnson. Ainsi procédaient les gardes chiourmes à la solde du tyran Staline qui expédiaient les « dissidents » dans les hôpitaux psychiatriques pour les réduire au silence. C’est ainsi que l’internaute découvre que le Québec contemporain n’a rien à envier à ces pratiques barbares que l’on croyait révolues.

Durant le procès, le juge Mongeau a pourtant averti les jurys de cette éventualité au niveau de la corruption afin que ce dernier prenne la décision appropriée s’il était saisi d’une information crédible en ce sens. Dans cette optique, l’indignation du juge Mongeau semble suspecte après que Daniel Bédard eût affirmé devant le jury qu’il y avait indéniablement de la corruption dans ce dossier. Pourquoi soulever cet élément durant le procès et s’indigner par la suite d’une simple remarque à l’effet que la présence de cette corruption a été vérifiée hors de tout doute raisonnable ? De cette manière, le juge Mongeau qui doit sa nomination à la culture de corruption inhérente au sein du parti libéral, cherchait à détourner l’attention du jury au sujet de certains éléments suspects qui pointent en sa direction, lui qui est investi du pouvoir d’instruire une moquerie de procès ! Ce faisant, le magistrat qui a affiché une extrême nervosité tout au long des débats, aiguillait l’accusé volontairement sur ce fait troublant considéré comme impossible par la majorité des gens. Les faits nous démontrent que la remarque de Daniel Bédard adressée au jury était pleinement justifiée. Comment un juge informé de cette réalité peut se contenter de regarder passer le train et accepter de ne rien faire ? Est-ce normal que ce jury reconnaisse l’accusé coupable après avoir été formellement informées par le juge de la notion du doute raisonnable, notion incontournable en droit criminel et qui doit prévaloir en tout temps ? Comment expliquer que 11 citoyens ne trouvent pertinent de s’informer de la date précise d’un esclandre apparemment survenu au bureau de l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ) durant l’été 2007 selon les dires de Sylvie Fradette, secrétaire-réceptionniste ? À la lumière de ce témoignage fourbe, Daniel Bédard accuse maintenant Mme Fradette de parjure et de méfait public, des accusations d’une grave portée.

Cet incident saugrenu aurait justifié à lui seul l’arrestation arbitraire, effectuée sans mandat, de Daniel Bédard à son domicile de Repentigny le 19 novembre 2007 et sa détention sous garde et traitement à l’Institut Pinel jusqu’au 11 décembre 2008. Comble de la sottise judiciaire qui a pris une envergure incroyable, le juge Mongeau ne réagit pas en demandant d’accéder à l’information manquante lors du temps de parole alloué à Daniel Bédard durant ses représentations sur sentence, lui qui avait écourté, sans raison apparente, son temps de plaidoirie devant jury. Daniel a informé le juge lors de cette rare occasion de se faire entendre, que le « mandat » requis au moment de son arrestation initiale du 19 novembre 2007 avait été délivré le 28 avril 2009 au sortir de la cour ! Ce mandat a été émis par le même agent spécial affecté à la surveillance du détenu peu de temps après qu’il eût procédé à son arrestation illégale dans une petite salle attenante à la salle 3.11 réservée pour la tenue de ce procès. Selon toute vraisemblance, l’arrestation avait pour but d’influencer négativement la perception du jury, à tout le moins lui laisser l’impression de dangerosité de l’accusé, désormais traduit devant eux pieds et poings liés. Incidemment, le mandat en question ne comportait aucune mention de l’événement qualifié de « majeur » relaté sommairement par Sylvie Fradette lors de son témoignage livré le 08 mai 2009.

Cette histoire est marquée par la démesure, l’intervention des sbires de l’OIQ mêlé à une interprétation tirée par les cheveux d’une phrase reprise dans un article rédigé le 14 novembre 2007 qui se conclue par : « Quant à moi, rouge est ma clairvoyance ». Il s’agit selon toute vraisemblance de faire croire à un jury médusé que Mme Fradette avait associé ce commentaire à une possible effusion de sang alors que le courriel exhibé ne lui était même pas destiné. Le message était adressé à la direction de l’OIQ par un dénommé Gilles Courchesne que le juge, et non la couronne, a attribué à un pseudonyme utilisé par l’accusé dans ses communications avec les représentants de l’OIQ. Aucune preuve directe ou indirecte de son insinuation n’a été déposée pour corroborer cette affirmation gratuite. Dans ce contexte, le public avisé est en droit de se demander lequel du juge ou de l’accusé souffre de délire paranoïde dans cette histoire abracadabrante…

Et Mme Fradette de s’effondrer en larme dès la première question posée en interrogatoire par la couronne, elle qui avait insisté sur la prétendue agressivité de l’accusé et l’utilisation intempestive du bouton panique. Poussant le bouchon un peu plus loin, Mme Fradette a même comparé Daniel Bédard à Valéry Fabrikant. Plus tard dans son témoignage, elle a également évoqué Marc Lépine (de son vrai nom Gamil Gharbi, un nom un peu moins vendeur pour les propagandistes à l’œuvre au sein des groupes de pression), l’auteur du carnage de polytechnique survenu en décembre 1989. Le jury étant composé de 7 femmes et 4 hommes, de tels propos démesurés ne pouvaient laisser indifférent, propos par ailleurs repris par Christiane Desjardins dans la Presse. Fradette a même soulevé le cas de femmes battues par leur conjoint, situation qui n’avait de toute évidence absolument rien à voir avec le présent dossier. Or, Daniel Bédard affirme solennellement n’avoir jamais croisé cette émotive Dame Fradette de sa vie.

Le résumé des faits colligés par le S.D. Serge Messier SPVM fut déposé en preuve sous la cote P-22 non pas par la couronne mais bien par l’accusé lui-même. Curieusement, le document émanant du SPVM ne relate nulle part l’incident invoqué dans le témoignage de Fradette. Gênée, la couronne a choisi de ne pas produire ce document sans doute parce qu’elle n’avait absolument rien à en tirer au soutien de ses prétentions. Un résumé des faits préparé par un sergent détective que la couronne n’a même pas osé appeler à la barre, une première dans les annales de poursuite abusive au Québec. Considérant que le témoignage de l’enquêteur au dossier est celui que la cour évalue en tout premier lieu pour justifier le maintien en détention ou la remise en liberté sous caution d’une personne accusée, jugée dangereuse pour la société dans le présent cas. Qui plus est, le mandat d’arrestation qui fait mention d’un bris de probation dans le dossier 505-01-056133-057 en référence à l’Affaire Bourque, a été postdaté au 13 décembre 2007. En outre, il est reproché à l’accusé de ne pas avoir fait son suivi psychiatrique avec l’agent de probation (?), d’avoir refusé de prendre les médicaments prescrits et d’avoir omis de se présenter au tribunal le 10 décembre 2007 alors que Daniel Bédard était à cette date sous le strict contrôle des autorités carcérales depuis l’arrestation le 19 novembre précédent. Quant à cette comparution devant le tribunal de Joliette, le 10 décembre 2007, celle-ci n’aura jamais lieu, ni celle réitérée du 1er mai 2009 car Daniel a dû y apposer sa signature sous la contrainte. L’accusé a mentionné au constable spécial prénommé Hébert qui ne pouvait que le confirmer puisqu’il était présent lors de la deuxième journée du procès devant le jury, qu’il était en cette date au beau milieu du procès devant le juge Mongeau. Ce procès était bien évidemment prioritaire et il ne pouvait y avoir de redondance puisqu’il s’agit bien du mandat d’arrestation qui a donné suite au procès devant Mongeau.

Les contre-expertises rédigées respectivement le 14 octobre 2008 par le Dr Pierre Mailloux et le 16 février 2009 par la Dre Kim Bédard-Charest de l’Institut Pinel confirment que Daniel Bédard ne souffre d’aucune maladie mentale et qu’il est des plus aptes à comparaître. Pourquoi tout ce cirque consistant à le détenir et le « traiter » pendant 20 longs mois à Pinel pour une soi-disant inaptitude à comparaître ? L’atteinte illicite et intentionnelle à son endroit est-elle justifiée ? N’aurait-elle pas dû cesser en respect de l’article 49 de la charte ? Pourquoi alors avoir procédé à une quatrième arrestation illégale d’une redondance honteuse car elle fut exécutée dans le cadre d’un même dossier pour lequel il était déjà en procès ?

Comme si ce n’était pas suffisant, le rapport complémentaire d’événement produit par les agents du SPVM, confirme au contraire le mensonge de l’agent de probation, Mme Suzanne Miron qui, se prenant sans doute pour une psychiatre, affirme que Daniel Bédard souffre de délire paranoïde. L’agente Miron, selon la même source, aurait déposé une dénonciation pour bris de probation le 13 novembre 2007, document crucial qui n’a cependant jamais été mis en preuve. Cette dénonciation justifiait selon les témoignages entendus l’arrestation du 19 novembre 2007 suivi de 13 mois de détention illégale. Par ailleurs, le juge a refusé de faire droit à la demande de Daniel Bédard d’assigner à comparaître cette agente de probation à titre de témoin sous prétexte qu’elle n’avait aucun rapport dans le dossier. Imaginez l’incompétence et la fourberie de ce juge Mongeau qui privait ainsi l’accusé de l’élément essentiel de sa défense qui doit être pleine et entière…

De manière intentionnelle, cette dénonciation n’a donc jamais été mise en preuve par la couronne. Or, celle-ci avait l’obligation de la produire conformément aux dispositions de l’arrêt Stinchcombe de la Cour Suprême car c’est en raison de cette dénonciation que l’agent Messier avait procédé à son arrestation. Le public attentif aura sans doute compris que la couronne ne pouvait la produire sans démontrer la malversation collusoire autorisée par le procureur général du cette date, soit Me Jacques P. Dupuis, ce dernier étant en conflit d’intérêt direct remplissait ou tentait maladroitement, serait-il plus juste d’écrire, de remplir les doubles fonctions ministérielles de la sécurité publique et de la justice, un ministre de la justice qui veillait donc à ce que l’injustice perdure à l’endroit de M. Bédard au lieu de mettre un terme à tout ce cirque en respect des dispositions prévues à l’article 49 de la charte. La référence à ce fait est confirmée par son absence de réponse à la lettre expédiée par M. Éric Laporte, député ADQ de la circonscription de Repentigny où résidait l’accusé en septembre 2007, à l’attention du ministre. M. Mongeau a également refusé de faire suite à la demande de la défense de produire cette lettre dont le contenu intégral est affiché sur ce blog. Devant semblable étalage de malversation, il serait étonnant que le public puisse encore avoir la moindre confiance en un système aussi déliquescent qui n'a de justice que le nom.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Une anecdote pour débuter :
À l'âge de 12 ans, ma grande soeur de 15 ans et moi étions dans la fourgonnette familiale sur le banc arrière. Une chicane éclate, et je lui lance une bouteille d'eau vide qui frappe mon père, le conducteur de l'engin. Fou de rage, il se retourne et dit à nous deux: "Vous allez arrêter ça tout de suite" je reste muet et j'obéis. Ma soeur, par contre, crie que ce n'est pas elle, que c'est injuste, qu'elle n'a rien à voir avec ce lancer (ce qui est faux, bien sûr...)

Après avoir trop insisté, mon père parle désormais directement à ma soeur : "LA FERME!!!" Cette dernière se met à se plaindre.. "C'est toujours moi qui suis victime d'injustice, toi tu t'en sors, comme d'habitude..."

Et moi de lui répondre : "T'avais juste à pas chercher à toux prix à te défendre comme une folle enragée et à vouloir défier toute autorité..."

Morale de l'histoire : rendu à un certain point, ce n'est plus très important de savoir qui a tort ou raison. Il y a une façon de se défendre et il y a un temps pour accepter la défaite, où à tout le moins reconnaître ses torts.

Vous faites partie de ces personnes, tout comme ma soeur, qui possède la qualité de vouloir défendre sa liberté d'expression à tout moment et pour n'importe quelle raison. Cependant, vous ne réfléchissez en rien à ce que vous dégagez quand vous vous exprimez.

En cour, il y a un temps pour parler et un temps pour se taire. Et si vous parler alors qu'il faut vous taire, il y a de bonnes chances qu'on vous force à vous taire alors que vous auriez eu normalement le droit de parole.

Avec tout le temps que vous avez investi à vous défendre, vous n'y avez gagné qu'une peine de 54 mois de prison. Mon brave, pourquoi ne pas mettre toutes ces énergies à la défense de la veuve et de l'orphelin plutôt qu'à votre gigantesque nombril?

Nous n'avez pas été victime d'une grossière injustice : vous avez créé votre propre injustice, par le biais de votre comportement et votre manque de savoir-vivre. Vous êtes à la foi l'instigateur et la victime dans ce roman, et vous méritez tout ce qui vous arrive.

Je vous souhaite de sortir de votre cellule avec un esprit de vengeance atténué et, pourquoi pas, rencontrer Jésus, Boudha ou Allah pendant votre incarcération... Il vous guidera sûrement mieux que vos impulsions maladives et votre paranoïa inscnencée!

Anonyme a dit…

Pour répondre au précédent commentaire qui m'a vraiment choqué :

L'anonymat d'internet te fait te sentir plus fort ? Tu as le kikitoutdur après avoir lâché une telle "merde" ?

Comparer toute cette affaire à ta misérable expérience de gamin... C'est tout simplement Pitoyable.

Tu parles de veuve et d'orphelin, mais Bédard dénonçait un Ingénieur Crapuleux et le problème du Concorde (tout aussi crapuleux) en premier lieu. Ou est le nombrilisme ? Il n'a même pas eu l'occasion de s'exprimer, on le lui a interdit.

Des bougres abrutis comme toi il y en a un sacré paquet et c'est pour cela que le monde est comme il est.

Apprend à penser par toi même et grandis, car tu n'a plus 12 ans comme dans ton histoire qui fait clairement pitié ! Tu me fait vomir.

Pour qui te prends-tu a pouvoir lancé : vous méritez ce qui vous arrive. Pour moi tu mérites la souffrance pour l'éternité comme touts ces corrompus et ces bouffeurs de queues indécrottables. (dommage que tu ne sois pas condamné aussi arbitrairement)

Heureusement pour toi que tu es lâche et anonyme, car cette histoire me bouffe tellement les tripes que des bouffons qui se pensent supérieurs comme toi, j'en boufferais plutôt deux fois qu'une.

Pour finir tu parle de Dieu(x). Croyant ou non, sois bien sur d'une seule chose :

TOUT se paiera.

Certainement pas ici et maintenant, tu peux en être (r)assuré.
Mais je ne t'oublierai pas, et je m'assurerais que tu paies le prix fort.

Grande gueule... tite...
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Mr Bédard,
Je ne sais pas si un jour tout cela prendra un véritable sens.
Ce qui est sur c'est que vous en avez, continuez et continuerez à en payer le prix maximum.

Ne lâchez rien. Les vrais coupables, les ordures, les pourris, ils paieront tout cela car rien ne se perd, rien ne se créer.

Dans ce chaos et pour ce que cela vaut, je vous dis +1

Keep the peach

R=Ohm-1

warie83@hotmail.com a dit…

Soyez fort M. Bédard, ce combat pour dénoncer la corruption du gouvernment et l'injustice des palais, permet sans aucun doute raisonnable d'améliorer la société afin que de tels acharnements ne se répètent pas !