La justice version Québécoise...

samedi 27 octobre 2007

Lettre ouverte à Monsieur Zaki Ghavitian, président de l’O.I.Q

Repentigny, le 27 octobre 2005

Président de l’Ordre des ingénieurs du Québec
A/s : Monsieur Zaki Ghavitian
Gare Windsor, bureau 350
1100, rue de La Gauchetière Ouest
H3B 2S2

Monsieur,

Malgré la portée incommensurable de l’atteinte illicite volontaire à mon endroit, c’est avec tout mon respect que vous adresse cette lettre ouverte. Vous comprendrez, Monsieur Ghavitian, que vous m’en laissez guère le choix. Par votre non-réponse aux dernières que je vous ai respectueusement transmises mais aussi en respect des dispositions très claires de l’article 19 du standard international quant à la primauté d’OBLIGATION de divulgation de l’information au Public dans le cas de geste d’incurie grave.

Or, ce Public, Monsieur Ghavitian, ne vous en déplaise, a le droit de savoir et comprendre les circonstances entourant la tragédie de l’écroulement du Viaduc De La Concorde, le 30 septembre 2006.

L’Ordre des ingénieurs du Québec avait une responsabilité énorme dans le dossier et au lieu de l’assumer dignement, il est entrain, sous votre férule, de s’en dissocier piteusement. Ce qui ne saurait honorer par surcroît, le Haut fonctionnaire d’Hydro-Québec que vous êtes.

En faisant donc défaut de me réfuter, l’ingénieur Charles Chebl de SNC-Lavalin, soit de la plus grande firme de génie au monde, confirmait plutôt ainsi ma théorie de l’écroulement. De plus, cette non-réfutation volontaire est contresignée par votre abstention inconséquente de lui donner le mandat de confirmer que le massif d’appui de la console en porte-à-faux travaillait bel et bien en cisaillement. Non pas en compression en guise d’autosuggestion inconsciente lors de l’émission Gauthier de TQS du 25 octobre dernier. Et ce, afin de vraisemblablement nourrir le Public de perceptions erronées sur les causes réelles de l’écroulement.

Pourquoi Monsieur Ghavitian dire par deux fois publiquement d’un coté que vous allez sévir et de l’autre vous complaire ainsi dans le mensonge et la corruption. Puisque n’est-il pas vrai que les ingénieurs du Ministère des Transports avait déjà, de toute manière, identifié la cause en parlant, dans La Presse, d’ « effet de cisaille » peu de temps après l’événement ?

Une autre grave erreur de jugement de la part de la direction de l’O.I.Q est d’afficher sur son site internet tous les vidéos de la Commission d’enquête. Confirmant ainsi au Public que vous en contrôliez les informations véhiculées depuis le début et la diffusion par la suite des dites informations. L’O.I.Q était donc le maître d’œuvre de la Commission Johnson. Pas très fort pour tenter de nous démontrer ainsi une Commission qui se disait complètement indépendante.

Votre propre loi, soit la loi sur les ingénieurs donne un champ de pratique très large à vos 54,000 ingénieurs. Cela est parfaitement correct dans un sens puisqu’il faut bien faire travailler tous ces professionnels. Mais en retour du respect qu’on accorde à vos lois et règlements, ils se doivent en retour de se montrer responsables et assumer donc les responsabilités véhiculées en vertu de leur propre code de déontologie. Responsabilités que ce code soutient vouloir par surcroît faire assumer par vos ingénieurs. Et ce, à la place de d’autres, sous réserve d’assurer cette dite Protection du Public en respect de l’article 23 du code des professions.

Pourtant, ces technologues professionnels consciencieux, tel moi-même, seraient davantage prêts à les assumer à défaut de contrevenir à vos lois. Paradoxalement, le respect de vos lois m’a d’ailleurs coûté 4 ans de ma vie et fait purgé 18 mois de prison inutilement. Ce que mon blog explique d’ailleurs très bien et dont vous avez déjà pu fort bien en prendre connaissance par vous-même.

Cela démontre la portée incroyable de cette grande démonstration mesquine qui ne vous honore point en votre qualité de premier représentant d’un ordre aussi prestigieux que l’Ordre des ingénieurs du Québec. Attitude adoptée ignominieusement par le Bureau de l’O.I.Q dans le dossier de l’écroulement du Viaduc De La Concorde mais aussi dans mon dossier impliquant l’ingénieur Pierre Sicotte de Longueuil. Lequel oublie, en mai 2003, sur un plan pourtant scellé et signé par lui-même, 6 poutres assurant la stabilité statique d’un bâtiment plus haut que large. Un plan dont la finalité était pourtant atteinte puisque scellé. Aucune raison donc de ne pas l’avoir sanctionné et en surplus d’exercer au lieu des pressions indues auprès des autorités. Et ce, afin de me faire mettre en prison inutilement pour compenser et camoufler ainsi le manquement du syndic combiné à celui du Bureau de l’O.I.Q sur le sien.

Par conséquent, et étant donné que vos propres lois vous y obligent, pendant que d’autres bafouées par la cour supérieure même m’affligent, veuillez en considération de la gravité décuplée de l’offense faire en sorte que vos assureurs en responsabilité professionnelle s’assument eux comme ils se doivent et défrayent les 12.7 millions en dommages-intérêts punitifs et exemplaires que j’exige maintenant en surplus de l’O.I.Q lui-même. Et ce, afin de réparer de telles démonstrations successives éhontées d’irresponsabilités volontaires et faire en sorte d’assurer le Public et moi-même qu’un tel comportement de la part d’un ordre dont la mission est justement de protéger le Public, ne se reproduise plus jamais. L’O.I.Q mérite donc d’être puni sévèrement et de se repentir de tels méfaits publics.

Si tous doivent respecter vos lois incluant vous-même, il va de soi que vous devez en contrepartie respecter celles de tous. Vous comprendrez, qu’en ce sens le respect d’un droit garanti à l’article 49 de la Charte des droits et libertés vous oblige encore plus.

Vous serez sûrement d’accord de convenir avec moi, Monsieur Ghavitian, que pour être conséquent, je devrai rendre publique votre réponse à ma lettre. Votre défaut de toute réponse lundi le 29 octobre 2007 signifiera au Public votre non-réfutation. Il signifiera donc par le fait même, le théâtre qui s’est joué à la Commission Johnson et votre reconnaissance des gestes irresponsables reprochées à la direction de l’O.I.Q ainsi qu’intrinsèquement à vous-même.

Dans l’intervalle, je vous prie de recevoir Monsieur Ghavitian, mes salutations distinguées.


Daniel Bédard

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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