La justice version Québécoise...

samedi 3 novembre 2007

Commission Johnson : Le rapport doit être invalidé en conclusion par simple syllogisme vérifiable. Je réponds donc à la place de M. Ghavitian

A mon humble avis, des quelque 10,000 ingénieurs en structure du Québec, tous ou presque, s’ils ont déjà démontré d’eux-mêmes leurs compétences, comprennent et ne peuvent autrement, dans leur silence, qu’approuver l’argumentation d’ordre technique que j’ai invoquée dans mes articles précédents afin de révoquer les conclusions du rapport de la commission Johnson.

Ce n’est donc pas à mon avis un problème de compétence de nos mystérieux ingénieurs très discrets à ce jour. Mais bien une décision collusoire pour le moins questionnable de conservatisme outrancier au niveau de l’apport du statut ou de l’ image trop grande ou présomptueuse qu’ils accordent consciemment à leur profession.

Pourtant cela ne devrait pas être à ce point si difficile d’avoir à dire que l’on s’est trompé. On appelle cela faire preuve d’humilité. Vous souvenez-vous ? Pourrai-je me permettre d’adresser également aux heureux intervenants que je cite dans mon blog et qui sont à la source de mes malheurs ? Malheurs que je me priverai volontiers d’être dans l’obligation d’en dévoiler les raisons. Car les gens, en général, ne s’intéressent-ils pas, par surcroît, qu’à ceux qui leur comptent leurs bonheurs pour mieux ainsi avoir à leur confirmer, en retour, le leur ?

Pour ceux parmi eux qui aimeraient tout de même que cette preuve d’humilité se vérifie, je les invite à venir commenter mes articles. S’ils préfèrent le mutisme, je respecterai également leur choix. Mais je leur dis simplement que ce n’est certes de cette façon que vos compétences peuvent être reconnues par un Public qui se sent maintenant nécessairement trompé. Et qu’une société peut évoluer dans le sens de ne jamais avoir cette volonté de rétablir la rectitude. D’ailleurs cette règle de jugement et de conformité s’applique tout aussi bien à la raison, à la justice, qu’à la rigueur.

Aussi et à mon point de vue, un ingénieur, ou tout autre professionnel qui n’a pas à cœur cette rigueur dans l’exercice de sa profession, ne mérite tout simplement pas de porter son titre de professionnel. Autant en parallèle, qu’un juge ne mérite de se faire qualifier d’Honorable. Surtout s’il démontre déjà par lui-même qu’il ne l’est pas.

La rigueur qui favorise donc le mieux-être d’une société a comme prémisses la bonne volonté et la bonne foi. En contrepartie, le mensonge, le parjure, et la corruption ne peuvent autrement que nous conduire à la déchéance et l’abjection. Or, est-ce une façon d’être fier d’être ce qu’on est et de participer activement à l’évolution de notre collectivité ? Permettez-moi d’en douter.

Pourtant c’est bien ce que le site internet de l’O.I.Q dit de leur 54,000 ingénieurs et les gonflent nécessairement à bloc. Que ceux-ci donc contribuent activement à l’évolution de notre société. Faudrait par contre le démontrer lorsque cela compte. Car évolution n’est pas synonyme de destruction. N’est-ce pas Monsieur Ghavitian ? Pour ma part, je ne crois certainement pas que vos 54,000 ingénieurs sont d’accord que vous les représentiez afin que vous ternissiez en retour leur image. Sauf que pour tenter de sauver l’image de 5 d’ entre-eux, vous incluant maintenant forcément, vous êtes entrain d’en faire mal paraître 53,995 autres. Il me semble que votre appréciation des dossiers au départ qui en a possiblement fixé la stratégie, ne fut certes pas ce qu’on pourrait qualifier être parmi vos décisions les plus judicieuses. Du moins, j’espère pour vous d'être en mesure que vous arriviez un jour pas trop lointain d'en convenir ainsi et pour Hydro-Québec d’avoir pris celle de vous avoir engagé.

Pour revenir à la Commission Johnson de $6,000,000 de Jean Charest, ma rigueur d’avoir choisi de prendre cette initiative de rectitude, m’amène maintenant à synthétiser objectivement ma démarche afin que non seulement les 10,000 ingénieurs en structure comprennent mais également les profanes du domaine de l’ingénierie.

C’est donc à ces derniers que je m’adresse et leur confirme que le rapport de la commission Johnson doit être invalidé du fait qu’aucune expertise ne fut faite sur le béton des poutres-caissons. Je ne peux donc en inférer autrement que si telle omission volontaire fut faite durant une année entière qu’aura duré la Commission comme pour simplement, on dirait, en justifier les coûts exorbitants, c’est que les commissaires ne pouvaient autrement que connaître d’avance les vraies raisons de l’écroulement.

Considérant qu’une expertise se devait d’être faite ne serait-ce qu’afin de vérifier le type de béton utilisé dans la fabrication de ces poutres-caissons. Ce béton, afin de ne pas surtaxer la charge transmise aux appuis se devait donc d’être un béton de type léger; soit un béton aéré ou cellulaire. Or et en ne procédant pas à ce type d’analyse et en ne l’incluant forcément donc pas au rapport, la non-expertise infère par simple déduction logique que le béton utilisé pour les poutres était un béton armé standard et que ces poutres étaient pleines et non-évidées. La charge anormale exercée (soit 4 fois plus grande) sur le massif d’appui et l’effet de cisaille combiné était donc la raison réelle de l’écroulement. Oublier tout le reste du rapport que je n’ai même pris le temps de lire. Puisque cela ne peut autrement qu’être des pacotilles et considérations mineures par rapport à la majeure. Qui fait que se boucle ainsi en conclusion le syllogisme.

Le manque de rigueur a donc piteusement coulé ainsi nos trois valeureux commissaires. Lesquels en choisissant, par surcroît, de ne pas répondre à mes questions, ont plutôt confirmé doublement ainsi mon appréhension.

Que fait-on maintenant Monsieur Ghavitian ? N’êtes-vous pas forcé maintenant d’avouer plutôt que de passer pour un imbécile le reste de votre carrière à Hydro-Québec ? Si évidemment l’employeur à l’instar de vos 54,000 ingénieurs voudront encore de vous après telle performance, disons, ordinaire.

Il vous reste donc d’aller vous faire consoler par M. Charest. Puisque n’est-il pas vrai qu’avec M. Johnson, M. Nicolet et M. Couture, tous cinq êtes maintenant dans le seul et même bain. Inconfortable, n’est-ce pas ?

Vous savez au moins maintenant que la maladie qui vous afflige soit le copinage collusoire compulsif exige tout de même une certaine rigueur. Soit celle de se mettre tous d’accord pour mentir mais ensuite lorsque lumière rejaillit de la pénombre et que clarté s’installe à cause d’un homme d’honneur dont a sous-estimé l’importance, celle de se mettre tous d’accord ensuite pour avouer humblement qu’on a menti. La deuxième condition étant, j’avoue, un peu plus difficile. Surtout de la part d’un Premier-Ministre dont la vapeur doit commencer à lui sortir par les oreilles par les temps qui courent tellement il a accumulé erreurs par dessus erreurs depuis qu’on lui a concédé les rênes du pouvoir. Pouvoir qu’il gaspille, on dirait, en idiotie. Pas très valorisant, il me semble pour Monsieur Charest. Lequel n’impressionne finalement que Michèle, son épouse, en ce moment. Nonobstant qu’elle seule pourrait le confirmer.

Oust ! Allez, un peu de courage, sortez de votre bain. Et allez vous ressuyer tous ensemble. Il en est grand temps, vous dirait votre maman. Car il ne faudrait pas non plus faire flétrir votre peau dans les deux sens du mot !…

Et n’avez-vous pas maintenant des excuses à formuler à Gabriel mais aussi à Daniel Bédard. Mais de grâce, gardez votre robe de chambre, je voue en prie !

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