La justice version Québécoise...

lundi 12 novembre 2007

Commission Johnson : un attrape-nigaud de $6,000,000. Est-ce pour fin d’être aussi onéreuse que la commission Gomery ?

Les 20 poutres longitudinales de 48’’x 36’’x90’-0’’ de portée sans appui intermédiaire n’étaient pas des poutres-caissons évidées comme schématiquement montrées au rapport mais bien des poutres pleines en béton standard comme également montrées en photos au rapport ? Photos qu’il fallait par contre analyser avec une certaine attention afin de ne pas mordre le leurre que les commissaires eux-mêmes ont accepté de mettre au bout de l’hameçon en « travaillant » volontairement en complicité avec l’Ordre des ingénieurs du Québec. On ne peut d’ailleurs autrement en inférer ainsi ne serait-ce que par simple déduction logique quant aux rapports privilégiés à devoir être conjugués avec les intervenants choisis en fonction de l’interventionnisme décisionnel projeté; lequel relevait carrément d’un corporatisme connu comme étant hautement protectionniste.

Un rapport de 200 quelque pages inutiles puisque je considère à juste titre facilement par surcroît vérifiable qu’il se contredit sur 2 pages tout simplement par lui-même. Un jeu d’enfant, par surcroît, de découvrir que l’élément principal du tablier que le rapport voulait passer pour un élément creux était en réalité un élément plein en béton. Duperie de bas niveau. Un attrape-nigaud pour sclérosés de la caboche ! A l’image du concepteur. Rien de moins.

La charge transmise aux appuis était donc 4 fois celle qu’elle aurait dû être du concept théorique faussement véhiculé d’emploi de poutres-caissons comme pour pallier à telle énormité gênante. Quelque 1,000 tonnes de plus de réaction aux appuis depuis l’origine. L’équivalent de 2,200,000 carrés de beurre d’une livre chaque en surcharges non prévues sur chacun des massifs d’appui érigés par surcroît en porte-à-faux. Une masse qui glissait en cisaillement en s’enlignant de jour en jour depuis 36 ans vers la chaussée de l’autoroute 19. Je m’excuse mais tout cela est loin d’être négligeable. Voire même dangereusement inquiétant. En telle surtaxe gênante, les effets de cisaille dans l’axe de prolongement du joint de dilatation au massif d’appui ne pouvaient autrement qu’être dévastateurs à plus ou moins long terme. Ce que la théorie même nous apprend qu’ils le soient dans un laps de temps s’échelonnant entre 35 à 40 ans.

Or, pourquoi pensez-vous que le rapport se fait muet à ce sujet ?

Par ailleurs, mon blog explique l’écueil embarrassant de cette commission de 6 millions de 5 façons : par analyse structurale sommaire, par simple syllogisme, par analogie, par analyse comparative à l’aide de blocs « Légo » (lettre ouverte au jeune orphelin Gabriel Hamel) et enfin, comme pour paraphraser l’idiotie humaine, par simple constatation de la contradiction évidente que le rapport nous montre carrément par lui-même.

Excessivement gênant voire même déroutant de la part de 2 commissaires ingénieurs-séniors sur 3 qui se disaient spécialistes en structure complexe !

Spécialistes mon œil ! Même incapable de traficoter correctement un rapport en ayant disposé de plus d’un an, par surcroît, pour se faire. Mais j’avoue qu’il leur était difficile voire impossible de ne même montrer ces fameuses poutres nulle part dans un rapport comportant plus de 200 pages sans susciter une certaine inquiétude sur son intégrité relative. En comparaison, c’était comme tenter d’essayer d’éviter de mentionner le nom du chauffard qui a fauché le 31 octobre dernier, à l’Halloween, la vie de la jeune bambine de 3 ans de l’Ile Perrot ! Aussi l’impact ne fut certes moins grand. Aussi pourquoi le Public serait-il touché, atterré et en colère à l’égard de cet événement mais se montrerait indifférent à l’égard d’un autre 5 fois plus meurtrier ? Aussi quelle aurait été maintenant la réaction de ce même Public si on avait tenté de lui cacher le nom du chauffard ?

Après la commission Gomery, un autre coup de poing en plein visage pour les contribuables. N’est-on pas tanné de payer pour les erreurs des autres ? Pour ma part, j’ai amplement payé de 18 mois de détention arbitraire et inutile pour compenser celle de l’ingénieur Sicotte. Lequel a menti à mon sujet pour biaiser le processus et rejeter la faute sur son client, en l’occurrence moi-même. Pas très glorifiant tout cela, n’est-ce pas ? Est-ce que la population toute entière va devoir maintenant payer pour celle de l’ingénieur Dupaul parce qu’on leur ment encore une fois ?

Pourquoi accepterait-on de responsabiliser voire surtaxer les contribuables afin de déresponsabiliser ainsi nos ingénieurs ? Ne sont-ils pas de toute manière protégés par une assurance-responsabilité civile et professionnelle émanant de l’utilisation d’un sceau supposé rassurer le Public sur l’intégrité, les compétences et la prise en charge de responsabilités civiles en cas de faute professionnelle de leur utilisateur ?

M. Ghavitian, en votre qualité de président de l’Ordre des ingénieurs du Québec vous y allez un peu fort encore une fois. Deux fois plutôt qu’une si je comprends bien. L’habitude de déresponsabilisation s’incruste chez vous, semble-t-il. Faudrait arrêter de prendre le Public pour des valises en prétendant aux fausses mesures coercitives en cas de manquement ou erreurs de vos ingénieurs et faire donc amende honorable dans les deux cas. Ne serait-ce que pour vous montrer conséquent avec ce que vous dites. En plus de vous excuser publiquement, en compensation, à l’égard du jeune orphelin Gabriel Hamel qui avec raison donc, les avait exigées de M. Charest. Mais aussi de vous excuser à mon égard. En plus de demander à votre ténébreux procureur portant le nom de Claude G. Leduc d’arrêter d’agir par inhibition et de répondre cette fois à ma plus que légitime mise en demeure même si je ne suis avocat comme lui. Lequel se pète les bretelles, semble-t-il en pratiquant le droit ainsi ? Alors qu’appliqué de cette manière, pas besoin d’avocat finalement payé à $250/hre. Car tous pourraient en faire de même. Pas très difficile de ne rien faire. Plus difficile par contre d’agir lorsque le devoir nous interpelle.

Puisque n’ai-je amplement expliqué et justifié la duperie autorisée dans les deux cas ?

Lorsqu’on humilie, il faut s’attendre un jour ou l’autre à se faire également humilier à son tour. Pas drôle, n’est-ce pas, quand le boomerang revient comme une hantise terrifiante nous frapper par derrière la tête.

Par simple respect de l’être humain; nous en sommes donc rendu là. Aussi est-ce la moindre des choses maintenant…

De vous montrer responsable à leur place

…En juste retour d’ascenseur !


Daniel Bédard

Aucun commentaire: