La justice version Québécoise...

mercredi 24 octobre 2007

Commission Johnson : La vérité est une chose absolument puissante a dit le juge Gomery aux conclusions de sa commission.

Or Monsieur Johnson démontre-t-il l’intention de confirmer de nouveau ce beau précepte du juge Gomery en refusant d’être saisi de la puissance de la chose dans sa commission ?

Pourtant et par courtoisie et savoir-vivre, j’offrais une belle occasion à Monsieur Johnson depuis lundi dernier de compléter adéquatement son rapport qu’il rendra public demain sur le web.

Aucun retour d’appel de sa part. Ni même de courriel dont mon adresse fut laissée à sa secrétaire. Comprenant qu’il pouvait sûrement être gêné de me rappeler et d’avoir ainsi à me mâchonner finalement les mêmes mots que le Journal de Montréal l’a vanté de ne pas les mâcher dans son édition du 19 octobre dernier.

Ce matin, sa secrétaire m’a accroché la ligne au nez. Me laissant savoir ainsi que Monsieur Johnson n’était pas pour répondre aux 20 questions pourtant pertinentes et légitimes que je pose à la Commission en respect des intérêts de Gabriel Hamel, de M. Mohammed Ashraf, et de Monsieur et Madame Paul Cousineau entre autres mais aussi en respect des intérêts de milliers de contribuables. Lesquels peuvent maintenant être sous l’étrange impression, malgré le bel article encenseur d’Yves Boisvert de La Presse édition du 19 octobre dernier, d’avoir au contraire été floués par M. Johnson et la Commission si ces réponses ne sont pas apportées au rapport. Ces derniers désirent sûrement savoir dans le même ordre d’idée ce qu’on a fait exactement de leur argent et de la dignité des personnes directement ou indirectement touchées par la tragédie.

Madame Louise Généreux de Heenan-Blaikie ne me convainc encore moins lorsqu’elle m’apprend que Monsieur Johnson est bien occupé en ce moment avant de rompre la conversation irrespectueusement envers ma personne et le journaliste-citoyen pour Cent-papiers que je suis. Puisque la priorité de M. Johnson devrait être au contraire sur la complétion de ce rapport dont la diffusion électronique sur le web est prévue pour demain tel qu’annoncé. Comment maintenant le Public pourrait être convaincu de la crédibilité de ce rapport que Monsieur Johnson démontre ainsi par son laxisme et inhibition vouloir coûte que coûte présenter imprécis, incomplet et biaisé au Public ?

Aussi comment puis-je faire ainsi mes devoirs de journaliste et ne pas déroger aux 2 critères de ma mission. Critères repris par le Conseil de Presse sur son site web et qui sont ceux du droit du Public à l’information (on sous-entend évidemment une information de qualité incluant la véracité et l’exactitude) et la liberté de presse. En se refusant donc ainsi à moi et au Public par le fait même, notre ancien premier ministre du Québec me fait contrevenir à ma mission.

C’est du joli. Aussi vais-je déroger à mes obligations simplement pour sauvegarder l’immunité et l’image de M. Johnson ? Sûrement pas. La Charte nous rappelle bien que tous sommes égaux en droit. Et ma dignité et ma réputation valent bien celles de M. Johnson. Nonobstant que je n’ai jamais été premier ministre, ministre, député, président ou directeur d’un ordre professionnel quelconque.

En réponse à ce manque d’égard de Madame Généreux envers ma personne, j’ai confié à la secrétaire de Monsieur Blaikie que j’étais pour demander que soit initiée une enquête par le syndic du Barreau à l’égard du comportement pour le moins étrange de M. Johnson. Lequel déroge ainsi à l’article 59.2 du code des professions. Un président d’une Commission aussi onéreuse et qui s’est échelonnée sur plus d’un an et qui ne veut que soient dévoilées les vraies raisons de l’écroulement, c’est gênant voire même indécent. Et il faudrait que tous en conviennent.

Rappelons que cet article énonce que nul professionnel ne peut poser un acte dérogatoire à l’honneur et à la dignité de sa profession ou à la discipline des membres de l’ordre, ni exercer une profession, un métier, une industrie, un commerce, une charge ou une fonction qui est incompatible avec l’honneur, la dignité ou l’exercice de sa profession.

Et ne rien faire à l’intérieur d’une charge et dans une circonstance précise où une action concrète s’impose, est un acte dérogatoire à la dignité de sa profession. Tous les avocats savent cela ! Y compris donc M. Johnson. Parlez-en aussi à Monsieur Dupuis et M. Charest qui en ont fait de même en ne répondant pas à mes lettres et celle de mon député Éric Laporte de l’ADQ lorsqu’au contraire une réponse légitime et urgente s’imposait. (voir plus bas sur cette colonne du blog)

Je m’excuse M. Johnson et suis fort mal à l’aise de vous contredire ainsi. Mais vous ne m’en laissez guère le choix par respect pour moi-même et le Public. Lequel absorbe encore une fois les frais de tout cela.

À suivre…

1 commentaire:

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