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Dans une décision controversée du 12 janvier 2009 qui a fait couler beaucoup d'encre depuis une semaine, la juge Sophie Bourque j.c.s. prononce l'arrêt des procédures et libère sur le champs, 5 membres de gang de rue accusés d'avoir sauvagement battu à mort le jeune Raymond Ellis, au bar Aria, en octobre 2005.
“Obtenir une décision judiciaire sur la foi de fausses représentations est de nature à miner la confiance du public dans l’administration de la justice”, écrit-elle dans son jugement. “Comment en effet croire à la justesse des décisions des tribunaux si ceux-ci permettent qu’on les trompe pour obtenir une décision favorable? Non seulement le public n’aura plus confiance dans les décisions judiciaires, mais le système de justice lui-même ne peut fonctionner sans une confiance totale entre la magistrature et les avocats qui agissent devant les Tribunaux” (1).
Or, pensez-vous, Madame Bourque, que c'est en renversant un verdict d'un jury en juin 2006 au préjudice incommensurable d'une personne accusée sur de faux motifs, et portant le nom de Daniel Bédard, que vous avez contribué à installer une confiance totale entre la magistrature et les avocats qui agissent devant les Tribunaux ? ? Mais plus important encore, ne pensez-vous pas qu'en agissant de la sorte et en démontrant votre somptueuse hypocrisie, vous avez, au contraire, par votre généreuse contribution à ce jour, installé une méfiance permanente du Public envers leurs institutions judiciaires ? ?
Comprenez, chers internautes avertis, les raisons pour lesquelles le juge en chef du Québec, M. J.J. Michel Robert, dictera à ses juges ou n'accueillera pas lui-même l'appel de la décision de la juge Bourque qui pourrait être éventuellement logée par Me Louis Bouthillier, procureur de la Couronne dans cette cause ou Me Louis Dionne, directeur des poursuites criminelles.
Pour lire l'article voir:
http://www.prevarication101.blogspot.com/
(1) http://www.canlii.org/fr/qc/qccs/doc/2009/2009qccs52/2009qccs52.html
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