La justice version Québécoise...

vendredi 19 octobre 2007

Le rapport de la commission Johnson: Une contradiction gênante sur toute la ligne !

citation de la décennie étant donné les conclusions biaisées de cette commission expliquées plus bas:

''On ne réparera pas 30 ans de négligence du jour au lendemain'' - Jean Charest- Assemblée Nationale en réplique à Mario Dumont, chef ADQ - 18 octobre 2007

Et Jean Charest annonçant ainsi sa duplicité notoire à Mario Dumont et à toute la population du Québec et son profond désir de cacher la vérité au Public. Car détrompez-vous, la cause spécifique dans ce cas bien précis de l'écroulement n'est pas reliée à des négligences au niveau de
l'entretien mais bien à une erreur gênante de concept au départ de l'ingénieur-concepteur Gilles Dupaul. Lequel curieusement a été absolu par la Commission car celle-ci a affirmé que sa conception correspondait au code de construction de l'époque. Bullshit ! Car on ne construisait pas des ponts dans le temps au Québec dans l'éventualité qu'ils tombent sur les automobilistes 30 ans plus tard !

citation de la semaine:

"Le régime no fault de la SAAQ a été mis en place pour les automobilistes qui frappent des ponts pas pour les ponts qui frappent des automobilistes" - Janvier Grondin, député adéquiste de Beauce-Nord

De cette citation de la semaine découle ma citation de la journée et de ma perception générale du rapport de la Commission Johnson et en parallèle avec l'enfer que je vis depuis 4 ans et s'adresse plus particulièrement au ministre Jacques Dupuis et le premier ministre Jean Charest:

"Le système professionnel a été mis en place en autres afin de protéger le Public des fautes d'ingénieurs et non les ingénieurs des fautes dénoncées par ce Public" - Daniel Bédard

Conséquemment et en blâmant d’emblée sévèrement les ingénieurs (mais sans les nommer) et l’entrepreneur pour leur conduite (alors que leurs compétences et non leur conduite étaient en cause) durant dans la construction du viaduc de la Concorde et en condamnant sévèrement le ministère des Transports pour sa gestion dite chaotique, le rapport vise ainsi à éparpiller la responsabilité sur tout le monde en général mais personne en particulier.

Alors qu’une contradiction pour le moins gênante vient détruire la crédibilité du rapport. En effet et s’il est vraiment question de concept particulier du viaduc comme l’effleure volontairement le rapport sans entrer dans le détail, le ministère des Transports ne serait nullement à blâmer.

La raison est fort simple : il ne peut même être question de gestion chaotique par le Ministère des Transports si le choix du concept et la conception même du viaduc était erratique au départ.

Puisque l’intervention ou le comportement du Ministère des Transports n’a absolument rien à voir avec la conception du Viaduc et donc le respect des plans et devis.

La Commission, indirectement donc, le gouvernement lui-même (M. Charest) blâme tout le monde dans son ensemble via son Ministère des Transports afin d’étouffer ainsi l’affaire et ne pas avoir ainsi à porter la responsabilité de blâmer quelqu’un en particulier.

Aussi le rapport et du bout des lèvres blâme nommément la firme d’ingénieurs Desjardins-Sauriol pour son manque de surveillance durant la construction. Alors qu’encore là le technicien chargé de cette surveillance ne peut nullement être blâmé si le problème réel au départ était une erreur de conception. Ainsi le rapport laisse croire qu’une partie du blâme revient bien à la firme Desjardins-Sauriol mais il fait absorber ce blâme par le surveillant en évitant ainsi d’écorcher la crédibilité ou les compétences de quelque ingénieur que ce soit sur la conception même du Viaduc.

Comme il l’avait fait peu de temps suivant le tragique événement, et en gladiateur persécuteur héroïque, le président de l’Ordre des ingénieurs du Québec, Monsieur Ghavitian, vient de nouveau affirmer en onde que si le rapport vient blâmer certains de ses ingénieurs, l’O.I.Q appliquera les mesures coercitives en conséquence. Mais en sachant fort bien d’avance que le rapport ne blâme en particulier quelque ingénieur que ce soit.

Quelle irresponsabilité gênante encore une fois. Protection du public mon œil ! Vous pouvez aller vous rasseoir dans vos somptueux bureaux de la gare Windsor, Monsieur Ghavitian, le jeune orphelin Gabriel Hamel ne connaîtra sans doute jamais les vraies raisons de l’écroulement du Viaduc et de la perte de ses parents dans cette tragédie. Et ce, grâce à l’irresponsabilité de deux des vôtres, soient les ingénieurs Roger Nicolet et Armand Couture agissant comme commissaires durant un an à $200/hre à cette même Commission. Se faisant, en passant, et en justifiant facilement 500 heures sinon plus de travail durant ces fameux travaux étendus inutilement, nos lascars ont tous les trois empoché au moins leur million dans l’aventure.

Tous 3 millionnaires donc pour avoir menti conjointement à la population.

Autre 6 millions de dollars de la poche des contribuables afin d’un an après les évènements les perdre en conjectures sur des argumentations volontairement biaisées. Personnellement, je trouve tout cela absolument révoltant.

Car ne serait-ce encore que par simple compréhension du concept particulier dans lequel il est erronément mentionné ou question de dalle épaisse. Encore une fois les termes sont volontairement mal utilisés ou choisis afin de perdre celui qui ne s’y connaît plus ou moins en ingénierie de structure, donc la très grande majorité de la population québécoise. Car il n’est nullement question de dalle épaisse au niveau du concept mais bien de poutres longitudinales. On ne parle donc pas ici de concept de dalle monolithique mais bien de longerons en béton. Lesquels venaient s’asseoir sur une console ou « chaise » intermédiaire assurant le transfert de charge en porte-à-faux. Or le concept dit « particulier » est en réalité un concept erroné. Car précisément à l’endroit du joint de dilatation, la charge se devait de reposer sur une colonne, une butée ou culée de béton transférant verticalement les charges vers les fondations ou empattements et le sol. Comme d’ailleurs la grande majorité des concepts des autres ponts ou viaducs du Québec.

Dans ce concept « particulier », les longerons de 4 pieds de hauteur transféraient leur charge sur une pièce intermédiaire de 20 pouces soit sur moins de la moitié de la hauteur de la poutre. Or si le concept justifiait une poutre ou longeron de 48’’ à cause de l’importance de la charge et de sa grande portée, comment alors ce même concept pouvait justifier que tout cela repose de façon intermédiaire sur une console en porte-à-faux dont l’assise était de la moitié de la hauteur de la poutre ? ?

Il est donc bien évident qu’à cause de cet erreur de concept, il s’est exercé dans l’axe du joint de dilatation correspondant à l’axe angulaire d’assise, une pression ou des efforts indus en cisaillement. Lesquels efforts causent souvent des dommages qu’avec la somme des années de service pouvant être de l’ordre de 35-40 ans. Laps de temps correspondant plus souvent qu’autrement à son point critique de rupture lors des calculs visant à contrer les effets des forces en cisaillement exercées indûment sur un point névralgique ou faible d’un œuvre de béton. Or et à ce point bien précis, il ne peut être remis en question le manque de détails des aciers d’armature dans les plans, la mauvaise pose de l’armature ou la mauvaise qualité du béton dans les culées comme le prétend le rapport. Comme pour tenter d’expliquer ainsi les 3 principales causes de l’écroulement. Puisque l’armature compense le fait que le béton soit faible en tension ou en flexion. Or ces efforts indus en cisaillement s’exerçaient bien dans le sens vertical (comme dans tous les cas de toute manière dans ce genre d'application) et non dans le sens horizontal. Comprenant ainsi que pour contrer les efforts en cisaillement, le massif de la console limité donc à 20’’ de hauteur aurait dû être tout d’acier et non de béton. D’ailleurs, la qualité du béton ne peut nullement être invoquée puisqu’il aurait fallu avoir un béton ayant les mêmes caractéristiques que l’acier : ce qui est carrément impossible à concocter en mixture lors des travaux de bétonnage et ne peut même être obtenu en théorie.

Encore une fois, j’invite tout ingénieur en structure à venir réfuter sur cette plate-forme ma théorie des circonstances de la tragédie de l’écroulement du Viaduc de la Concorde à Laval. Laquelle, rappelons-le a fait 5 malheureuses victimes innocentes et fait dépenser autre 6 millions à l’État et aux contribuables afin d’enrichir 2 ingénieurs et un ancien premier ministre ne s’y connaissant nullement, par surcroît, en structure complexe de béton. Et ce, afin de protéger l’ immunité et excuser l’incompétence de l’ingénieur-concepteur de la firme Desjardins-Sauriol nommé ainsi dans ce temps. Laquelle est devenue par la suite la firme Dessau-Soprin. Une sauvegarde d’image finalement. Comprenant que Dessau-Soprin, une firme de réputation internationale, propose ses services d’ingénierie partout dans le monde.

Vous pouvez aussi m’envoyer un courriel pour me faire part de vos commentaires et de vos arguments me réfutant à l’adresse suivante : dradeb086@yahoo.ca.

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Daniel Bédard

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