La justice version Québécoise...

mercredi 8 avril 2009

Veuillez vous gouverner M. Bédard ? ?

Voici la reproduction intégrale d'une lettre qui m'est adressée tout dernièrement par la greffière-adjointe de la Cour supérieure de Trois-Rivières, Québec, Canada.

Vous comprendrez après sa lecture que celle-ci ne peut autrement que me troubler et me rendre perplexe en même temps quant aux compétences au niveau de l'administration de notre justice qu'on se targue pourtant d'avoir ici au Québec. Faut-il être fier de notre JUSTICE sous une administration du parti libéral de Monsieur Jean Charest présentement au pouvoir alors que ce dernier la prétend saine, faut-il croire, puisqu'il ne lève même son petit doigt lorsqu'on apporte à son attention des «horreurs judiciaires» qui ne peuvent être réglées sans une intervention politique par l'absurdité de la chose. Celles-ci devenant même des bombes politiques grâce au laxisme intransigeant et outrancier de son bras droit du commencement de la fin, le très irresponsable ministre de la sécurité publique actuel et triple imbécile heureux,

Jacques P. Dupuis.

Bombes qui ne sont plus, par la suite, désamorçables parce que ce dernier continue de ne rien faire pour ne pas être ainsi contraint d'avouer ses erreurs.

Tout cela, évidemment bien hypocritement camouflé, sous le regard approbateur de son chef. Lequel encourage, par inférence, et sous le même oeil mais toujours en catimini, la toute nouvelle ministre de la justice, Madame Kathleen Weil, à ne rien faire aussi. Donc, d'être à l' image du triple imbécile heureux qui lui a cédé son poste pour la laisser ainsi régler les problèmes qu'il a lui-même semés ! !

Mais avant et puisque je n'allègue absolument rien dans le présent blogue sans le démontrer de façon objective, tangible et vérifiable, je vous invite pour comprendre vite à cette lecture: Autres incompétences démontrées par l'ancien ministre «responsable» de l'application des lois professionnelles, M. Jacques P. Dupuis Constatez que cet homme, cet hurluberlu qui nous sert de ministre est entrain de menacer la survie même du système professionnel québécois en changeant les lois bien écrites d'avant du code des professions ! ?

Or donc et pour revenir à nos moutons, cette lettre s'énonce ainsi:

Trois-Rivières, le 27 mars 2009

SUJET: Avis d'audition Daniel Bédard (400-36-000411-088, 400-36-000417-085)

Monsieur,

Prenez avis que le dossier en titre, dans lequel vous êtes l'appelant, sera appelé devant la Cour supérieure, pour procéder le 14 avril 2009 à 9:30h, en salle 201 au Palais de Justice de Trois-Rivières.

Veuillez vous gouverner.

Nathalie Provencher
Greffière-adjointe de la Cour supérieure



Je vous laisse, chers internautes et contribuables avertis l'absorber quelque peu et je vous reviendrai avec mes commentaires un plus tard dans la journée histoire de l'absorber bien comme il le faut également.

Simplement garder à l'esprit que je fus détenu semble-t-il «préventivement» pendant 13 longs mois à l'Institut psychiatrique Philippe Pinel de Montréal et «traité» pendant tout ce temps parce que j'étais supposément «inapte à comparaître» selon la Cour.

Chose curieuse, je n'ai pas encore déposé de requête en appel et ai jusqu'au 16 avril 2009 pour le faire compte tenu que l'audience a été tenue le 17 mars 2009. Pourquoi alors me convoquer à une audience le 14 avril 2009 en cour supérieure à Trois-Rivières sans que j'en ai officiellement appelé par écrit ?

Paradoxalement, cette même cour supérieure via le juge Richard Mongeau présidant la conférence préparatoire de mon procès avec juge et jury dont le début est prévu le 27 avril à Montréal, m'annonce le 3 avril dernier qu'il ne peut entendre mes requêtes verbales et rendre des décisions relevant par ailleurs de questions de droit car celles-ci, dira-t-il, doivent absolument lui être préalablement soumises par écrit.

Ainsi, force est de constater que la cour supérieure sous l'égide du même juge en chef François Rolland gouverne sa cour supérieure d'une manière à Trois-Rivières et d'une toute autre manière à Montréal ?

Dans ces conditions, est-ce vraiment à la personne accusée à se gouverner ?

Car avant de demander à une personne accusée que l'on considérait, par surcroît, inapte, de se gouverner peut-être que la cour supérieure devrait sérieusement penser à se gouverner elle-même en arrêtant de mêler l'honnête appelant. Lequel, par ses actions responsables, justifie même la raison d'être d'une cour supérieure.

Il y a sûrement quelque chose que le juge en chef Rolland a manqué. Peut-être devrait-il commencer à cesser de faire comme le juge en chef du Québec, le juge J.J. Michel Robert et s'occuper exclusivement tel que son mentor, de la gestion de sa fortune personnelle. Tout en considérant que les contribuables lui paie un salaire plus élevé afin, qu'en autres, des choses semblables n'arrivent pas.

En conclusion, une personne à qui l'on demande de se gouverner afin de compenser les manquements de son propre gouvernement et de sa magistrature, doit-elle être, selon vous, considérée comme une personne «inapte» ?

On a plus l'inaptitude qu'on avait avant...

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