La justice version Québécoise...

mardi 10 février 2009

Ma comparution d'aujourd'hui le 10 février dans le dossier 500-01-015646-075

8:10am. Je suis dans un café-internet de la Place Dupuis à Montréal et me prépare pour mon audition de ce matin prévue à 9:30am dans une salle non encore déterminée du Palais de justice de Montréal.

Soutenu par une jurisprudence émanant du juge coordonnateur de la Cour supérieure, L'Honorable James L. Brunton (dont vous pouvez prendre connaissance à l'article suivant) il n'est pas question que j'en démorde: je requierts la communication complète de la preuve: soient, entre autres, les 18 éléments contenus au rapport des éléments de preuve constitués par le SPVM. Considérant qu'après avoir passé 13 mois dans un Institut psychiatrique, il doit bien y avoir tout au moins un élément de preuve très solide pour avoir justifié cette détention sous garde forcée.

Si le juge de la Cour du Québec qui siégera l'audience refuse à son tour de donner suite à ma requête en divulgation complète de la preuve en l'ignorant comme l'a fait le juge Robert Sansfaçon en prétextant ne pas être le tribunal compétent pour le faire le 4 décembre dernier, cela n'augurera pas très bien. Car après une quarantaine de comparutions dans les 2 dossiers concomitants, qui l'est, au juste ce tribunal compétent ? ? Effectivement, j'ai bien senti et subi cette incompétence, mais est-ce bien cela que voulait me signifier le juge Robert Sansfaçon ? Un juge de la Cour du Québec accepte qu'un procureur (Me Jacques Rouillier)de la Couronne lui mente en plein visage alors que la juge Bourque de la Cour supérieure à, pas plus tard que le 12 janvier dernier, libéré sur le champs 5 membres de gang de rue et présumés auteurs du meurtre du jeune Raymond Ellis, pour exactement les mêmes raisons.

Ce qui a même, imaginez, généré une autre affaire à son crédit soit l'«Affaire Ellis». Et je pourrai alors, au même titre que vous, chers internautes avertis, tirer mes inférences sur l'intégrité du système judiciaire du Québec.

Ainsi et du même coup, je pourrai dire avoir, au moins, compris certaines choses de l'adresse de la juge Bourque au jury juste avant que celui-ci se retire pour délibérer, lors de mon procès qui s'est déroulé en juin 2006. Bien compris, donc, le fait qu'elle les a bien instruit de leur devoir de tirer leurs propres inférences lorsqu'il s'agit d'analyser un acte d'accusation en vue d'en venir à un verdict unanime.

On n'a plus l'inaptitude qu'on avait avant...

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