La justice version Québécoise...

jeudi 19 février 2009

Audience du 18 février 2009 devant le juge Marchi de la Cour du Québec

Alors que l'audience avait été prévue par la juge Rolande Matte JCQ (cliquez sur le lien pour entendre cette audience absolument déréglée et vous mettre en contexte...) afin de connaître les suites de son ordonnance loufoque du 10 février 2009 m'envoyant de nouveau à Pinel pour une évaluation psychiatrique, le juge Marchi qui la présidait au lieu de la juge Matte elle-même, n'a même daigné mentionné quoi que ce soit de ce nouveau périple imposé de façon redondante voire mesquine. Lequel semble n'être que pour retarder davantage la tenue de ce procès; ce qui devient absolument indécent.

En effet, et après un interview d'au plus une heure, la psychiatre Bédard-Charette de l'Institut Pinel a convenu de mon aptitude à comparaître en 3ie redondance alors que le témoignage ainsi que la contre-expertise du Dr. Pierre Mailloux avait convaincu le juge Jean-Pierre Boyer de la Cour du Québec le 11 novembre 2008 et sa consoeur la juge Louise Villemure avait pourtant fait de même le 18 décembre 2007 en appuyant sa décision sur les mêmes critères de l'arrêt Steele de la Cour suprême.

Madame Bédard-Charette s'est même montré très objective dans son analyse et rapport d'expertise en acceptant d'entendre l'enregistrement sonore de l'audience du 10 février tel que je lui ai proposé. Or, si son confrère le Dr. Jacques Talbot du même Institut Pinel s'était montré aussi objectif le 22 juin 2006 en vertu d'une demande de même nature, la juge Sophie Bourque ne l'aurait même mandaté pour déterminer mon aptitude à subir mon procès après que j'ai été confié à un jury. Car ce dernier aurait pu dès lors convenir que le jury m'avait bel et bien acquitté tel que je l'affirmais et l'affirme toujours. Considérant d'emblée que cette demande de la part d'une juge d'à peine un an d'expérience, était on ne peut plus inappropriée voire foncièrement indécente, ne serait-ce que par respect des dispositions énoncées à l'article 672.26b du code criminel. Article qui l'obligeait à ré-inviter le jury afin de décider d'un tel questionnement très rare lorsque posé après que le verdict de ce dernier fut prononcé.

Le juge Marchi m'a imposé des conditions de remise en liberté avec lesquelles je n'étais pas d' accord car je demandais que l'interdiction d'utiliser un courriel internet se fasse en lien avec le plaignant seulement et non que celle-ci me porte sérieux préjudice. Un geste mûrement planifié pour laisser croire que je dérangeais la quiétude de bien d'autres personnes avec mes courriels alors que la preuve disculpatoire finalement déposée 15 mois après mon arrestation du 19 novembre 2007 ne démontre absolument rien en ce sens à l'égard du plaignant lui-même identifié comme étant le président de l'Ordre des ingénieurs du Québec.

Étant donné que je n'ai pas signé ma promesse de comparaître et les conditions qui s'y étaient greffées, le juge Marchi ne m'a donc pas libéré et m'a envoyé au Centre de détention de Rivière- des-Prairies.

Plus tard en soirée, le chef d'unité du secteur où j'étais maintenu sous garde m'a convoqué à son bureau afin de m'offrir une deuxième chance de signer les fameuses conditions afin d'être libéré.
Dépité, j'ai finalement signé afin d'être en liberté pour pouvoir ainsi mieux préparer ma défense pleine et entière. Car entrer par la porte d'entrée du Palais au lieu d'être dans le box des accusés enchaîné aux pieds et aux mains et sous le contrôle des agents de détention m'horripile bien moins ; une place que je ne mérite pas de toute manière en conséquence de la preuve disculpatoire qui a été déposée. Laquelle ne comporte absolument aucune forme de menace, ni même de propos déplacé. Un jury, qui aura finalement une tâche plutôt facile si contrairement aux juges de la Cour du Québec qui se sont tous mis d'accord pour faire déraper le dossier, celui-ci conviendra en contraste du sérieux de la tâche qui lui sera confié.

A moins que dire la vérité soit rendu une chose absolument dangereuse au lieu d'être «une chose absolument puissante» comme l'a dit le juge Gomery aux conclusions de sa Commission du même nom.

Dossier 500-01-015646-075. Prochaine audience le 27 février 2009 pour fixer une date de procès. À suivre...

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