La justice version Québécoise...

samedi 20 octobre 2007

Demande en mon nom et au nom du Public des démissions conjointes urgentes du ministre Jacques P. Dupuis et du Premier ministre Jean Charest

Par leur non-intervention volontaire, il est très inquiétant de constater qu’il soit politiquement et socialement plus valorisant pour nos élus même d’accepter ou de se complaire dans le mensonge, le parjure et la corruption que d’étaler publiquement et sans quelque gêne, des valeurs fondamentales axées sur la recherche de la vérité par une observation rigoureuse des principes de la justice et de la morale.

Malheureusement, et en ignorant cette lettre de même que toutes les autres, le premier ministre lui-même à l’instar de son ministre de la justice et de la sécurité publique me confirme qu’il soit parmi ces élus moralement déchus.

Par la remise d’un rapport biaisé en conclusion d’une Commission que vous avez appelé Johnson du nom d’un autre de vos amis que vous avez accompagnés par deux autres, et que vous avez fait entendre sur un an pour enrichir ces derniers sur le dos encore une fois des contribuables, il est cette fois, une fois de trop. La population est maintenant appelé à se réveiller d’urgence et vous montrer comme il se doit, le chemin de la sortie. Considérant que vous ne respectez plus personne, Messieurs Charest et Dupuis ni vos ministres, députés ou militants. Ni même vous-même en ce moment.

Par éducation et par observation rigoureuse de mes propres principes, je ne puis accepter pour ma part qu’un ministre de la justice n’est à cœur les principes de justice et qu’un premier ministre accepte et encourage même telle attitude de la part de son ministre.

Par conséquent, je n’ai autre choix, en mon nom et celui du Public
lequel, sans quelque doute à mon esprit, a encore à cœur, en majorité, le maintien de ces principes, de vous demander de remettre immédiatement votre démission conjointe à celle de votre ministre et de convenir d’une date la plus reprochée possible pour des élections générales visant un changement de gouvernement.

En ayant pris connaissance de toutes ces lettres et de l’essence même de mon dossier devenu hautement politique par l’absurdité de la chose, le parti ADQ et tout particulièrement Mario Dumont, en refusant de me recevoir, de me parler au téléphone, ou même simplement d’accuser réception de mes correspondances, a démontré, à son tour, ne posséder ces valeurs de probité. Et ce, en décidant de clore mon dossier avant même d’attendre, tout au moins, les réponses que mon député de circonscription, M. Éric Laporte, a, par lettre, pourtant exigées du ministre Dupuis. A mon avis, Mario Dumont a même confirmé ainsi, ce que malheureusement je soupçonnais fortement depuis sa presque victoire au dernières élections, qu’il pratique subrepticement en réalité de son coté une idéologie politique qui s’avère davantage maintenant être issue d’une vision strictement opportuniste. Considérant que sa presque victoire aux dernières élections, n’a eu l’effet, on dirait, de le réjouir ou de le stimuler davantage, mais plutôt confirmer la peur de faire reconnaître par ses nouveaux députés élus gonflés d’idées et de bonne volonté, sa vision secrète pour le moins restreinte. Soit celle de faire de la politicologie strictement d’ordre théorique alimentée par des objectifs de blocage collusoire systémique. Soit du rôle finalement que l’on consent tièdement d’un troisième parti. Un troisième parti dont l’objectif premier n’est donc pas celui de prendre le pouvoir mais plutôt celui d’empêcher ou de retarder le plus possible l’accession au pouvoir à un parti souverainiste. Quitte même à favoriser secrètement le maintien du pouvoir par le parti libéral de Jean Charest. Or en passant de 5 députés élus à 41 si je ne m’abuse, vous comprendrez que Mario ne sait plutôt quoi faire ou quoi dire à ces troupiers dans une vision aussi restreinte que la sienne. Voilà pour la vision dite autonomiste de Mario Dumont. Laquelle, vous en conviendrez, n’est pas très clairement définie pour cette raison.

Si bien, que j’aurais le goût de demander immédiatement que la prise du pouvoir soit assurée par un gouvernement péquiste, par défaut. Mais je devrais me plier, en respect des principes de démocratie à la volonté de ce qu’en aura décidé la majorité des citoyens et citoyennes du Québec aux prochaines élections.

Veuillez considérer également que ma présente demande fera l’objet d’une diffusion à travers tout le Québec toujours en respect de l’article 19 du standard international.

Aucun commentaire: