La justice version Québécoise...

mardi 12 mai 2009

En mission




La malhonnêteté intellectuelle de la journaliste Christiane Desjardins en mission au service de l’empire Gesca, intimement lié aux intérêts corporatifs des ordres professionnels, atteint ici de nouveaux sommets. Dans cette article produit à la va-vite sur l’heure du midi au terme d’un autre avant-midi de désordre procédural occasionné par l’attitude partiale et irrévérencieuse du juge Richard Mongeau, Desjardins accuse dans son titre Daniel Bédard de harceler le juge fripon… Patrick Lagacé, au service du même empire, n'est pas en reste. Stéphane Tremblay pour le compte de l'empire Québécor fait écho à la nouvelle sur le ton complaisant d'un scab... Daniel Bédard de nouveau expulsé de son propre procès


Un élément semble acquis. Desjardins est en mission pour redorer le blason du petit juge sans jugeote, membre influent de la famille des libéraux compromis jusqu’à la lie dans le scandale des commandites à qui il est redevable pour sa nomination partisane en remerciement des ses bons et loyaux services. C'est du moins ce que Benoît Corbeil avait raconté à l'époque de son témoignage devant la commission Gomery. Ce juge, nommé à la Cour supérieure en 2000, a été responsable des affaires juridiques et constitutionnelles à la direction du Parti libéral du Canada. Il a été membre du Club Laurier, une association exclusive regroupant des personnes qui contribuent plus de 1000 $ par année à la caisse du PLC. En 1997 et 1998, il a été payé 160 000 $ pour assumer le poste de conseiller juridique du Bureau d'information du Canada, organisme fédéral chargé de faire la promotion de «l'unité nationale» sous l’autorité du mafieux Gagliano.


Mongeau fut appelé à siéger en raison de ses étroites relations avec la bande de politiciens corrompus qui ont acquis leur poste de noblesse en raison du laxisme existant au sein de l’appareil gouvernemental dans la foulée du désormais célèbre « scandale des commandites ». Comment s'imaginer qu’une semblable figure, issue d’une culture de corruption qui a scandalisé la nation entière, puisse rendre une décision le moindrement impartiale dans un dossier qui implique les ordres professionnels, dont l’OIQ, alors que sa patronne, la ministre de la justice Kathleen Weil, également responsable des ordres professionnels, partage son quotidien avec un des administrateurs de SNC-Lavalin ?


5 commentaires:

Anonyme a dit…

Pauvre de vous. Vous me faites pitié. J'espère que le juge vous acquittera pour troubles mentaux sévères...

Anonyme a dit…

j'ai déja vécu une situation similaire avec emploi-quebec. (tribunal administratif.Prenez-vous un avocat!! SYSTEME JUDICIAIRE.. vous avez pas compris la définition de SYSTEME, c'est pourquoi vous vous embourber de plus en plus.

Anonyme a dit…

Vous me faite penser au personnage cliché typique du cinéma américain qui voit des conspirations partout et qui s'imagine que tous les "personnages" qui ont le rôle de "méchant" (ceux qui ne vont pas dans le même sens que M. Bédard) conspirent ensemble ou sont imprégné de corruption.

Bravo aussi pour nous en mettre plein la vue avec votre techno blabla qui vous fais paraitre intelligent. Vous vous régaler probablement de vos "prouesses" juridiques et vous devez aussi vous féliciter de vos victoires (et défaites, si jamais c'est arrivé. Je vous imagine alors aisément en mode "martyre").

Je travaille au Ministère des Transports à la tour administrative centrale, je suis donc très près du Bureau du ministre... oui oui, vous avez deviné. Je suis membre du conglomérat des méchants politiciens, juristes, avocats, etc. Vous savez, tous ceux qui ont une opinion différente de M. Bédard, comme sur la définition du mot « harcèlement »... ;)

Unknown a dit…

il existe un problème sérieux avec la justice au Québec, elle est corrompue. Merci monsieur Bédard de contribuer à l'exposer.

warie83@hotmail.com a dit…

Merci M. Bédard !! Il ne faut pas lâcher !