La justice version Québécoise...

jeudi 8 novembre 2007

Motion de blâme à l’endroit du P.M. Charest : Vous vous êtes simplement trompé de commission, M. Dumont !

Au lieu de déposer une motion de blâme à l’endroit du gouvernement Charest au pouvoir pour ne pas avoir compris qu’il lui faille absolument abolir les commissions scolaires et accepter de vous faire ridiculiser ainsi, pourquoi M. Dumont ne pas l’avoir fait à l’égard de la commission Johnson. Rapport dont l’analyse sérieuse que j’en ai fait fut pourtant portée à la vôtre sans que vous m’accusiez même réception ?

Pourtant un enfant de 9-10 ans (je pense même soumettre telle évidence au jeune orphelin Gabriel Hamel) comprendrait que la coupe schématique montrée au rapport Johnson et indiquant clairement l’emploi de poutres-caissons évidées ne correspond nullement à une photo en particulier d’échantillonnage. Laquelle montre que les poutres-caissons étaient en réalité des poutres pleines en béton standard par surcroît et non en béton léger. Considérant par ce constat que le rapport se contredit par lui-même, il m’apparaît manifeste, M. Dumont que le rapport visait à désinformer le Public au lieu de l’informer des vraies circonstances de l’écroulement.

Par ailleurs et puisque tout dernièrement, vous avez bien sommé paradoxalement avec vigueur M. Charest et son gouvernement de se montrer responsable en regard des conclusions du rapport, il m’apparaît éminemment logique que vous le sommiez de nouveau à l’effet qu’il ne peut pas ne pas avoir compris que les conclusions recherchées par le rapport visaient à ne pas dévoiler les bonnes. Et que par conséquent le rapport Johnson n’a pas autre choix que d’être invalidé. Vous bénéficiez donc ainsi d’un autre $6,000,000 de dépenses inutiles du gouvernement justifiant votre motion de blâme en plus du 12.7 millions en irresponsabilités ministérielles diverses quant à mon dossier-citoyen devenu par l’absurdité de la chose, une bombe politique. Bombe que vous avez curieusement désamorcée en décidant contre toute attente de ma part de le fermer dernièrement alors qu’il avait été pris en charge par le député adéquiste de ma circonscription, M. Eric Laporte, depuis le 9 juillet dernier.

De plus, et étant donné que l’analyse même de mon dossier-citoyen dans cette poursuite criminelle et détention arbitraire de 18 long mois absolument dénaturée et irresponsable du gouvernement Charest démontre que ce gouvernement est de toute évidence converti au corporatisme. Et ce, en ayant défendu contre toute réserve 3 ordres professionnels fautives au lieu de sévir contre eux. Si bien que les 325,000 membres d’ordres professionnels doivent être informés que leur contribution forcée de $12,000,000 à l’État payée à l’Office des professions du Québec et incluse dans l'ensemble de leur cotisation annuelle peut également être considérée comme une dépense inutile considérant que l’Office en respect de la philosophie du gouvernement montre ainsi ne plus assurer que les ordres voient à la protection du Public conformément à l’article 12 du code des professions.

J’attends donc avec grande impatience votre intervention un peu plus « musclée » en ce sens lors de votre prochaine intervention à l’Assemblée Nationale afin que puissiez remettre tout cela en juste perspective et regagner ainsi votre crédibilité et celle de l’ADQ aux yeux du Public. Et de cette manière d’avoir ainsi en poche 31 autres millions de dépenses à devoir être justifiées en plus du 7 millions des commissions scolaires.

Ce qui fait qu’en deux mandats consécutifs de 4 ans, le gouvernement libéral devra s’exercer à devoir maintenant justifier quelque 96 millions de dépenses inutiles pour 325,000 contribuables actifs et avertis membres d’ordres professionnels, justifiant dans ce dossier seulement, les 75 millions requis pour des nouvelles élections afin d’abolir l’Office en premier lieu et non les commissions scolaires.

Ce qui aurait eu comme effet, si vous aviez choisi la bonne stratégie en impliquant de mettre plutôt en boîte le ministre du revenu Jean-Marc Fournier au lieu de choisir de vous faire ridiculiser par lui, devant vos 40 autres députés assis à l’Assemblée nationale.

En passant que fait-il finalement avec nos revenus celui-là ?

Dans l’intervalle, recevez, Monsieur Dumont, mes salutations cordiales.

Daniel Bédard

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