Commission Johnson: Un appel à la démocratie et à la transparence

Suite à mon appel de ce matin au bureau d'avocats Heenan Blaikie qui engage Monsieur Pierre-Marc Johnson, Madame Louise Généreux, secrétaire du maintenant devenu célèbre président de la Commission qui porte son nom, m'a confirmé que M. Johnson me rappelera dans un premier temps.

Ce qui ne peut autrement laisser sous-entendre que pour respecter des principes de démocratie, la Commission que son patron a présidé ne pourrait s'esquiver et a donc l'ultime responsabilité de répondre aux 20 questions que je lui pose et que vous retrouverez, chers internautes, à la rubrique suivante.

Convaincu aussi que Messieurs Nicolet et Couture, deux ingénieurs-séniors affublés de titres honorifiques à ne plus finir de leur ordre professionnel auquel ils adhèrent, ne sauraient contrevenir à l'article 59.2 du code des professions en choisissant de ne pas appuyer M. Johnson dans le choix de ses réponses. J'ai donc la tête tranquille quant à la suite qu'ils voudront bien donner à mon initiative tout de même louable de comprendre ce qu'il en revient au juste.

Lors de ma prochaine conversation avec M. Johnson, je me propose aussi au nom du Public et de leurs intérêts que je représente ainsi, de lui demander s'il n'était déjà lui-même en conflit d'intérêt direct en étant en parallèle à l'emploi d'un bureau d'avocats prestigieux qui défendait en même temps les intérêts de la firme d'ingénieurs Dessau-Soprin durant les travaux de la Commission. Rappelons que cette firme s'appelait dans le temps Desjardins-Sauriol. Or celle-ci a participé directement à la conception du Viaduc de LaConcorde. Lequel s'est effondré comme tous le savent déjà, le 30 septembre 2006, tuant 5 personnes sur le coup et en blessant sévèrement 6 autres.

à suivre...